Jerk You ! __ Fake Tales of Sterling Heights.
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«We want you to be crazy 'cause you're boring when you're sane.» Au coeur de l'Amérique puritaine des années 70, la J&J Team tente de sortir les étudiants de leur ennui.
 
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 Ma lecture, troublée. [PV Holly]

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Tristen Erik White

Tristen Erik White


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MessageSujet: Ma lecture, troublée. [PV Holly]   Ma lecture, troublée. [PV Holly] EmptyVen 29 Fév - 12:26

Oh ciel, qu’était ce donc ce bruit si disgracieux qui l’empêchait de lire avec tous son plaisir et sa concentration ? Qui était donc l’étrange et grossier personnage, tout en supposant qu’un bruit si laid puisse émaner d’un corps humain, qui osait faire ça ? Ce « ça » dessinait une affreuse ride entre ses deux sourcils, et modifiait la surface de son front en des vagues d’interrogations. Frustré, il ne pouvait continuer sa lecture, et posa le livre sur la table en vieux bois d’un bruit qui se voulait menaçant. Mais qui, vous n’en doutez pas, n’était pas plus menaçant qu’un enfant qui aurait « Grrrrr » une sucette rose dans la bouche, le tout pédalant un tricycle rouge. Mais le pire, était très certainement qu’il pensait lui-même être effrayant, quand il le souhaitait, car malgré sa naïveté, il devinait bien que ces regards rieurs ou compatissants lui étaient adressé… Mais cette fois, il décida de réagir en homme, que dis-je, de laisser le mâle viril poilu surgir de sa personnalité, et éclabousser tout le monde à coup de… Non pas de jurons, faut pas exagérer quand même ! Déterminé, il se leva du fauteuil en cuir de la bibliothèque qui lui était pourtant paru comme un endroit parfait pour lire la courte nouvelle de Oscar Wilde, Le spectre des Cantervilles.

Mais quel ne fut pas sa surprise lorsqu’il se rendit compte que l’infâme humain qui provoquait ce bruit n’était autre qu’un Wilde, que, rappelez vous, Tristen avait pris pour un Baudelaire, et qui, de surcroît avait été le premier à lui lancer une pomme au visage, de même que celui qui avait déclaré avec assurance ; les pommes c’est pour les nuls dans ton genre, les pommes c’est pour les nuls dans ton genre, les pommes c’est pour les nuls dans ton genre, les pommes c’est… Il n’osait même plus fermer les yeux de peur de revoir cette scène en cauchemar, et laissa tomber le nombre incalculable de fois où ce cauchemar s’était répété. Il était impensable qu’un si beau visage puisse émettre de telles vulgarités. Et cela, d’ailleurs, ne faisait qu’accroitre l’irritation de Tristen envers ce grossier personnage qui avait émis un… Rejet de gaz gastrique, autrement dit un rot. Et seulement ce mot, tout aussi laid que sa signification, était inconcevable à prononcer dans une bouche aussi pure que la sienne. La question, maintenant, était ; allait il réagir ? Tristen allait il signaler à ce Wilde qu’il l’avait dérangé avec ce flux gastrique et qu’il ferait mieux de ne pas recommencer ? Les mains dans son pantalon de velours marron, Tristen s’avança de la manière la plus brave et courageuse qu’il arrivait à reproduire. Le dit Wilde leva les yeux d’un bouquin quelconque, et attendit patiemment que Tristen émette un mot. Il n’avait pas l’air méchant, ni brut, comme le lui avait décrit Andréa la première et unique fois qu’il l’avait rencontré, mais au contraire, dans ses yeux bleutés, Tristen pouvait y lire une certaine compassion amicale. Certainement ne se souvenait il pas de la nuit où… Les pommes c’est pour les… Valez mieux ne pas y repenser. Tristen lança un regard lourd de sous entendu, à son avis, et ouvrit ses lèvres rosées pour quelques secondes après les refermer. Décidé, il prit la parole pour enfin lui dire ses quatre vérités, ou du moins, voila quelle était son intention de départ.


« E-e-excusez moi… Q-q-que lisez-vous ? P-pardon, je veux dire ; je-je ne vous dérange pas trop ? »

Le Wilde haussa les épaules, et sourit avec compassion pour reprendre sa lecture qui, n’en doutons pas, devait être des plus philosophique. En son fort intérieur, Tristen se demandait ce que faisait cette brute épaisse dans une bibliothèque, il se demandait même si ce n’était pas une mascarade ; depuis quand les Wilde savent ils lire ? Cependant rouge de honte, il rassembla ses affaires avec la plus grande rapidité qu’on lui connaissait et quitta la bibliothèque, sans courir. Courir en s’éloignant de son adversaire était un grand signe de défaite, or, pour soigner son égo, il se disait simplement qu’il s’écartait de tout lieu bondé où il pourrait tranquillement réfléchir à une ruse machiavélique.
Et c’est ainsi qu’il pénétra dans le parc. Il rangea son livre dans son sac à bandoulière, et confiant, il scruta les étudiants qui peuplaient le parc à la recherche d’une proie sur qui il pourrait sans crainte tester des plans même pas encore élaborés. Soudain, ses yeux brillèrent, non loin de lui, une jeune fille tremblante s’efforçait de faire bouger un enfant capricieux qui s’était approprié son sac de cours. Tristen s’imagina que cet enfant s’était introduit pour accomplir une mauvaise action. Oui, forcément, il n’avait rien n’à faire ici ! Certes l’hypothèse qu’il ait escaladé les murs aurait été un peu farfelue, cependant un enfant un tricycle rouge est plein de ressource ! Mais avant d’agir, il se demanda pourquoi cette fille n’arrachait pas tout simplement son sac de cours des mains de l’affreux enfant édenté. N’avait elle pas assez de force ? Ou alors n’osait elle pas car il y avait trop de monde ? Certainement. Tristen était exactement ce genre de personne qui pense que toutes personne ayant un point commun avec lui, lui était parfaitement semblable, d’où, la plus part du temps, ses erreurs sur la nature profonde des gens.


« Pauvre enfant que voici… Auriez-vous besoin d’aide ? » Dit-il d’une voix posée, calme, et plutôt grave. Inutile de vous dire combien il était fier de ne pas avoir émis un bégaiement.
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Holly Faye Lovell

Holly Faye Lovell


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MessageSujet: Re: Ma lecture, troublée. [PV Holly]   Ma lecture, troublée. [PV Holly] EmptyVen 29 Fév - 20:31

Son père au volant, sa mère serrée contre la portière côté passager, et Holly entre les deux, le pick-up venait de s'engager dans l'accès le plus "solennel" à l'Université du Michigan : une avenue flanquée de frondaisons qui formaient un beau tunnel de verdure illuminé par les millions d'éclats de soleil, qui perçaient entre les feuilles, un double alignement d'arbres parfait.
« Mince alors ! » s'exclama sa génitrice. « De ma vie, je n'ai jamais vu une... » Au lieu de terminer sa phrase, elle a mimé de ses deux mains l'arche végétal en adressant à Holly un sourire émerveillé. Son père entra dans un parking ombragé qu'un panneau désignait comme la "Petite Cour", plongeant leur vieux pick-up dans une tempête de voitures, de breaks, de cabriolets et d'au moins un camion peint en jaune canard.
Des jeunes en short et t-shirt mauve aidaient les arrivants à décharger et empilaient d'énormes tas sur les chariots qu'ils poussaient vers les bâtiments. Holly allait habiter la Résidence des Pankhurst, il ne s'agissait pas de dortoirs, mais bien une vraie maison, vaste, spacieuse et à l'image des Pankhurst.

Depuis ce jour, quelques semaines étaient déjà passées, Holly commençait à connaître le campus comme sa poche à force de faire des allers et retours entre sa résidence et les autres bâtiments pour aller rechercher des affaires oubliées, comme c'était le cas en cette si belle après-midi. Holly, les joues rosies par sa course effrénée, faisait présentement le pied de grue depuis quinze bonnes minutes, sa camarade de chambre avait eu la bonne idée de fermer la pièce à clé, parano comme elle l'était. L'idée de penser que Katie arriverait sous peu était utopique et vaine; Holly décida de retourner sur ses pas, assistant alors à un échange entre deux garçons qui se dirigeaient visiblement vers les terrains de football : « Pigé ! C'est qui ton père ? »
« Oh, mec, c'est quoi ça ? Troudeballesque ta question ! ». Holly arqua un sourcil, surprise par...
« Voudrais-tu nous épargnés tes expressions... imagées Aaron », la jeune fille n'avait pas pu retenir sa langue, elle connaissait Aaron, un Wilde, un type qui se suffisait à lui-même. A la nervosité de leur ton, Holly avait deviné que ses deux congénères essayaient de se prouver mutuellement à quel point ils étaient virils et cool juste par peur que les autres mâles des environs n'estiment le contraire.

La bataille, elle l'avait perdu et s'était finalement résignée à aller s'installer dans le parc dans l'espoir de pouvoir y lire une nouvelle fois Hamlet, œuvre qu'elle étudiait en cours. Un enfant haut de trois pommes entra dans le champ de vision d'Holly, un tricycle en guise de moyen de locomotion. Petit, au point qu'Holly s'était dit qu'il pouvait être un enfant de lutin. Découvrant soudain Holly et son sac en bandouillère, l'enfant avait ouvert de grands yeux, lancé un sourire et un petit geste de la main, sans décoller ses pieds des pédales de son vélo. Puis ses paupières se baissèrent comme un rideau qui tombe et il ouvrit la bouche : « Saluuuuuuut ! Moi, c'est Edouard. Tu me donnes ton sac ? ».
Holly lui avait rendu son salut en essayant de prendre une mine avenante mais elle était déjà intimidée, par un gamin... Pour sa défense, le blondinet était tellement sûr de lui... Il paraissait avoir pris le contrôle du mètre de pelouse sur lequel il était. Après ces premières sensations, Holly annonça d'un ton hésitant : « Euh, non. » Fixant Holly droit dans les yeux, le bambin tendit aussitôt son bras vers le sac. Holly ouvrit la bouche mais rien ne sortit. Elle se contenta d'un signe de tête négatif, en tentant d'arracher son bien des mains de ce "Edouard" sans énergie.
Intérieurement, Holly était en ébullition, être incapable de se faire respecter par un être mesurant deux fois moins qu'elle, c'était une honte, Holly tenta de se calmer et reprit la lutte, voulant récupérer son sac des mains de ce petit voyou. Au même moment, un garçon fit son entrée dans la bataille, ou du moins... « Pauvre enfant que voici… Auriez-vous besoin d’aide ? »
Surprise, Holly en lâcha son sac ce qui donna tout l'avantage à ce minuscule bandit qui commençait à pédaler comme un dératé en direction du grand portail de l'Université. Holly resta quelques secondes interdite, honteuse et ne pouvant se résigner à lever les yeux vers l'inconnu. C'est ainsi qu'elle comprit qu'elle avait sans doute l'air en difficulté. Elle toussota légèrement et passa une main dans ses cheveux, déjà parfaitement coiffée. Elle fit alors l'effort de regarder l'inconnu, du moins croisa son regard et toussota légèrement avant de s'apercevoir que le petit commençait à prendre de la distance. Holly hocha la tête et murmure un « Votre aide pourrait m'être bien utile... », dans le sens que si il se dévouait pour faire un sprint et récupérer son sac, elle lui en serait éternellement reconnaissante.
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Tristen Erik White

Tristen Erik White


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MessageSujet: Re: Ma lecture, troublée. [PV Holly]   Ma lecture, troublée. [PV Holly] EmptySam 1 Mar - 19:10

La pauvre enfant, surprise par la réplique de Tristen entrouvrit légèrement ses mains, puis lâcha son sac. Ainsi, le jeune homme aurait pu parier que le regard de l’enfant au tricycle rouge s’assombrit de mauvaises intentions. L’enfant n’eut même pas à tirer de toutes ses forces pour s’approprier le sac de la jeune femme, puisqu’il lui coula dans les mains. La jeune fille resta un temps le regard bas, les joues rougissantes, sans émettre une plainte ou même esquisser un mouvement, tandis que Tristen se contenait pour ne pas crier, ou même gesticuler dans tout les sens en criant ; au voleur ! Au voleur ! Il n’avait pas été long à se rendre compte que ce genre de réactions qui lui étaient innées devaient être irradiées de ses habitudes, jusqu’à ce qu’ils en affectionnent de nouvelles plus dignes. Soudain, et sortant de sa frustration, il se rendit compte que l’enfant était déjà plutôt loin, bien qu’il restait à porté de vue avec son tricycle. Courir comme une girafe n’était certainement pas la meilleure solution. Et connaissant son incroyable maladresse, il aurait vite fait de tomber. Bien qu’il sache parfaitement ça, il ne pu réprimer sa jambe de bouger, s’éloignant de seulement deux pas.
Il ne remarqua bien évidemment pas tous les efforts de la jeune fille pour se calmer et cacher sa timidité, trop occupé à se charger de lui-même et à contenir ses réactions d’enfants. Mais un murmure le rappela à la réalité ; « Votre aide pourrait m'être bien utile... » Quelle idée avait il eut. Il se maudissait à présent d’avoir été si fougueux. Il n’affectionnait pas particulièrement les réactions sans réflexion, tout simplement parce qu’il ne pouvait se les permettre, bégaiement ou chute, étaient la plus part du temps ce qui en ressortait, bref, ridicule. Il prenait conscience qu’il n’était pas encore prêt pour ce monde hostile, lui, pauvre petit agneaux, et se demandait bien ce qu’il faisait là… Oui, toute cette réflexion avait bien été causée par un enfant d’à peine six ans. Il se rendait bien compte que la jeune fille aurait souhaité qu’il s’élance à l’aide de ses longues jambes et… Rattrape ce gamin qui ne laissait voir de lui plus qu’une infime tache rouge. Il baissa son regard vers la jeune fille, peiné.
Il s’apprêtait à se confondre en excuse lorsque… Non, il ne pouvait pas encore s’excuser, cela n’était pas digne de sa futur personne, et son profond moi n’allait pas accepter ça. Et admettons même que Tristen se soit élancé, telle la biche au aguets, s’eut été sans aucun doute le meurtre de sa futur personne. Or son esprit de camaraderie ne lui permettait pas cela, et ses blanches mains ne voulaient pas être souillées par cet infâme meurtre. Cependant, il n’était pas dans une comédie musicale ; il ne pouvait donc pas pointer un doigt (très très) menaçant vers l’enfant tout en chantant : Oh le voleur ! Belle jeune fille, ne soyez pas bouleversée, cette enfant ne sera bientôt plus que poussières de péchés… Et oui, c’était bien là que tout les autres étudiants étaient sensés reprendre ce refrain et courir à la poursuite de l’enfant. Mais…

« Quelle cruelle réalité… » Se mit il à murmurer pour lui-même, sans se rendre compte que la jeune fille l’avait entendu. Replongeant dans ses pensées, il pénétra une main hésitante dans son sac à bandoulière, touchant à tâtons son kit de survie, ses bouquins, et une pomme, il arriva enfin à l’objet de sa convoitise : un talkie-walkie. Objet d’extrême urgence que sa mère lui avait faire promettre de toujours garder dans son sac : où cas où quelqu’un te vandaliserai, ou que sais je, Tristen. Le jeune homme avait été obligé d’apprendre par cœur, sous la pression de sa mère, les fréquences du gardien de la loge, de la directrice, et autre point culminant dont faisait parti la tant convoité infirmière… Cependant, il n’avait pas encore eut le cran de simuler une blessure, mais chose sûr ; ceci était sur sa liste des choses à faire. Il tritura les boutons de fréquence jusqu’à obtenir celle du brave garçon qui s’occupait de la loge. Je dois vous avouer que cet immonde boîte noire n’avait rien de bien discret, et que lui-même se demandait pourquoi sa mère ne lui avait pas tout simplement acheté un beeper, un peu gêné, il s’assit à côté de la jeune fille, dont, il faut bien l’avouer, il avait oublié l’existence, pour parler au gardien de la loge avec plus de discrétion.

« Ex-ex-cusez moi. Ici Tristen Erik White. Avez-vous vu un enfant munis d’un sac à bandoulière, ayant pour transport un tricycle rouge ? C’est important. »

Il y eut un court silence de l’autre côté de l’appareil, le gardien devait douter du réel danger de l’appel du jeune homme, mais il avait reçu pour instruction de prendre TOUS les appels de monsieur White avec le plus grand sérieux qu’il se devait pour le fil d’un des plus grands donataire de l’université.

« Euh oui, monsieur, je le vois. Que dois-je faire ?
- Bien, veuillez l’intercepter au plus vite, s’il vous plait. »
Son ton était sérieux, plat, froid, et fit une seconde douté le gardien. Peut être cet enfant était munis d’une bombe, ou d’un fusil ou… Bien pire encore. C’est avec appréhension que le gardien quitta sa loge, et attrapa l’enfant par le derrière du tricycle. L’enfant émit des pleurs, des cris, des ; « je vais le dire à ma maman ! » ou autres plaintes toutes aussi pathétiques les unes que les autres. Enfin, il démunit l’enfant du sac à bandoulière que lui avait indiqué monsieur White avec précaution, puis attacha l’enfant avec un bout de ficelle à la porte, lui disant d’attendre là sans bouger, bien qu’en fait il n’ait pas vraiment le choix.
« Je l’ai intercepté monsieur.
- Parfait. Gardez de côté le sac à bandoulière, je vais passer le récupérer. Où est l’enfant ?
- Oui, monsieur, je vous attends. Attaché à la porte, monsieur. »

Le sérieux de cette situation plutôt humoristique fit rire Tristen. Enfin pas vraiment, il ne fit qu’esquisser un sourire, formant une petit fossette.

« Haha c’est parfait… N’est ce pas ? »

Déclara t-il en riant pour clore la conversation. Il était évident que son « n’est ce pas » ne s’adressait pas au brave gardien, cependant, subsistait un doute sur le destinataire de cette interrogation ; est-ce la propriétaire du sac ou son futur lui-même ?
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Holly Faye Lovell

Holly Faye Lovell


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MessageSujet: Re: Ma lecture, troublée. [PV Holly]   Ma lecture, troublée. [PV Holly] EmptySam 1 Mar - 23:54

Les joues de Holly s'étaient légèrement empourprées. Rien de plus. La honte. Holly examina du coin de l'œil le jeune homme, encore frustrée de ne pas avoir trouvé mieux un dire qu'un simple « Votre aide pourrait m'être bien utile... »; c'était un de ses problèmes. Elle brillait à l'écrit depuis des lustres, remportant même certains prix littéraires pour ses différents essais, ou encore, elle pouvait discourir devant un large public, comme ce fut le cas pour la remise des diplômes, un discours qu'elle avait appris par cœur et savait sur le bout des doigts. Ce qui n'était malheureusement pas le cas durant les scènes de la vie de tous les jours, qui s'enchaînaient de manière imprévue et inattendues. Et Dieu sait combien Holly détestait l'improvisation.
Il fallait qu'elle se reprenne, maintenant, il fallait qu'elle jouait la carte de la dualité d'esprit, il fallait qu'elle sauve son image, elle devait reprendre le situation en main. Certes, il était trop tard, le jeune homme l'avait totalement prise au dépourvu. A cette pensée, Holly rougit de plus belle, évitant de croiser le regard de son interlocuteur qui semblait être à la recherche... de quoi ? Une tapette à mouche ? Un clapet à souris ? Des baskets aérodynamiques ? Afin de rattraper le gamin. Oh, elle l'aurait presque oublié, lui et son sac, trop occupée à dramatiser la situation. N'empêche que le petit pédalait vite, c'est fou comme on pouvait être vivace à cet âge là.
L'attention de la jeune femme se reposa sur son interlocuteur, qui était revenu de sa partie de pêche, un... talkie-walkie oui, à la main. Elle sourit, pensant à une mauvaise plaisanterie de son camarade, comme les Wilde avaient tendance à faire, pensant se rendre encore plus virils et irrésistibles à l'aide d'une déclaration censée être comique mais qui, en réalité, s'enfonçait dans une mare de vase.
« Ex-ex-cusez moi. Ici Tristen Erik White. Avez-vous vu un enfant munis d’un sac à bandoulière, ayant pour transport un tricycle rouge ? C’est important. »

[J'édite au fur et à mesure, ne fais pas attention Rolling Eyes ---- je finis demain]
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